Printemps
| ... | ne pas arrêter le flot torrentiel de ma vie
ne pas m'attacher vivre joyeusement cueillir ce qui s'offre saluer ce qui se refuse aller comme le jaillissement du printemps |
... |
(Où que vous soyez, cliquer deux fois reconduit en haut de cette page)
Passante, passant,
je sais que tu existes.
Ce journal, vois-tu, est un simple dialogue intime.
Tu peux, si tu le souhaites, y faire entendre ta voix en commentaire, ou bien
en ce lieu.
Qu'importe!
Car je ne cherche pas,
je scrute.
Qui êtes-vous ?
(Passer le curseur sur les mots soulignés ainsi permet de vérifier leur signification.)
vendredi 20 octobre 2006
dimanche 8 octobre 2006
Vie
J'ai quitté un dieu tyrannique pour un dieu aimant et généreux, puis rejeté l'étroitesse et l'orgueil de son visage humain pour embrasser l'infini de l'univers et me confondre avec lui; aujourd'hui, je veux exorciser toute image et avoir affaire à la vie.
Que sais-je de la vie?
Au diable - c'est bien le mot - toutes les questions: elles ne sont que prétextes à temporiser indéfiniment, tarder à vivre. Me demander si j'ai peu ou mal vécu n'est pas vivre. Je n'en sais rien et n'en veux rien savoir. Voilà: les questions sont des jugements qui entraînent d'autres questions et m'enchaînent à un manège qui ne s'arrête jamais. Il est temps d'être seulement.
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